Le 03 février dernier c’est tenu le 15ème congrès de la CGT Airbus Nantes, à la salle de la Chesnais à Basse-Goulaine.
Ce moment important, qui a rassemblé une centaine de syndiqués a été l’occasion de faire le bilan des 3 dernières années, mettant en avant le bon niveau de syndicalisation puisque depuis le dernier congrès de 2014 nous avons pu comptabiliser 118 adhésions.
Différentes thématiques ont été abordées telles que la féminisation du syndicat, les catégories Ingénieurs, Cadres et Techniciens, l’intérim et la sous-traitance, la formation, la communication… En filigrane tout au long de la journée, le débat a porté sur la place et le rôle de chaque syndiqué pour être plus efficace dans la conquête d’avancées sociales.
En effet le dé tricotage de nos acquis s’est accéléré, porté par des lois de régressions sociales. L’ANI sur la sécurisation de l’emploi en 2014 puis l’année suivante la loi Macron suivie en 2016 par la loi travail, nous ont fortement sollicité mais ont finalement réussi à passer, faute d’une mobilisation suffisante. Pour autant les nombreuses grèves et manifestations n’ont pas été vaines puisqu’elles ont permis le retrait de certains décrets. Notre mobilisation contre la loi travail a également permis que ce thème soit repris dans les programmes de certains candidats aux élection présidentielles, avec pourquoi pas l’abrogation de celle-ci.
A l’intérieur de l’entreprise, en 2015 nous avons eu à lutter contre les modifications horaires, puis en 2016 contre le badgeage en bleu. La aussi la mobilisation s’est révélée insuffisante, et les salariés mesurent aujourd’hui la dégradation de leur conditions de travail issue de ces mesures totalement injustifiées. Ces périodes de conflit ont malgré tout permis à nombre de salariés de voir en la CGT le syndicat qui leur donne la parole, et qui est le seul à les défendre, ouvrant ainsi la voie à la syndicalisation.
Frédéric SANCHEZ, secrétaire de la fédération CGT des travailleurs de la métallurgie est intervenu pour faire le point sur la négociation de notre convention collective. Cela a permis aux syndiqués de prendre conscience de l’enjeu de cette remise à plat et l’importance du combat syndical, ou chacun devra se mobiliser pour préserver ce bien commun à tous les métallos.
Les syndiqués présents, dont bon nombre participaient à leur premier congrès ont pu échanger et débattre sur le plan de travail du syndicat pour les 3 prochaines années. A l’issue de ce congrès les syndiqués ont renouvelé leur confiance à l’équipe dirigeante pour préparer les échéances à venir, notamment les élections professionnelles à Airbus qui auront lieu en 2018.